Guide Ultime de l’autoconsommation photovoltaïque 2023

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Guide Ultime de l’autoconsommation photovoltaïque 2023

Publié le 2 juillet 2019 - Mis à jour le 3 mai 2024

Votre facture d’électricité pèse de plus en plus sur votre budget ? Comment réduire votre facture ? Vous envisagez de produire votre propre électricité ? Vous vous interrogez sur la pertinence d’installer des panneaux solaires ? Mais il n’est pas facile de disposer d’informations objectives et simples. Pour passer à l’action simplement et sans prendre de risques, ce guide est fait pour vous.

Savez vous que le prix de l’électricité va augmenter de 5% par an, en moyenne, pendant les 10 prochaines années ? Dans un rapport rendu public en Janvier 2012, la Cour des Comptes a annoncé prévoir une hausse de 50% des prix de l’électricité entre 2012 et 2020. Quelques mois plus tard, une Commission du Sénat confirme cette prévision dans un rapport publié en Juillet 2012, prévoyant une hausse de 6% par an jusqu’en 2020. Et depuis, cette hausse de prix ne s’est pas démentie, avec une augmentation de 6% au 1er Juin 2019 et d’autre augmentations annoncées en 2019.

Ainsi une famille qui payait 1 500 € d’électricité par an en 2010, paye désormais 2 042 € en 2019 et va payer 3 500 € dans 10 ans. Il est donc urgent de se protéger contre la hausse constante du prix de l’électricité.

evolution prix electricite france 3Figure 1 : Évolution du prix de l’électricité en France

De plus en plus de Français choisissent l’autoconsommation

Une partie croissante de la population française a d’ailleurs pris conscience de cette nécessité. Selon un sondage commandé par Enerplan et datant de mai 2016, 50 % des Français désirent investir dans des panneaux solaires en autoconsommation.

Qu’est-ce que ENERPLAN ? Enerplan est le syndicat des professionnels de l’énergie solaire. Depuis 1983, il a pour mission de promouvoir auprès des pouvoirs publics le déploiement de l’énergie solaire en France et le développement de l’emploi dans ce secteur.

Aussi, à l’occasion de la présentation du plan de lutte contre le réchauffement climatique du 6 Juillet 2017, Nicolas HULOT, ancien ministre de la Transition Écologique et solidaire, a rappelé que 14 000 foyers consomment déjà actuellement leur propre énergie et 350 000 producteurs individuels revendent leur électricité au réseau. Début 2019, ENEDIS (en charge de la distribution d’électricité) comptabilise déjà 30 000 installations en autoconsommation, ce qui a doublé le marché en 2 ans. Et ce n’est que le début, en effet, selon  le ministère de l’énergie, 4 millions de maisons individuelles seront équipées en autoconsommation d’ici 15 ans.

Pourquoi les Français se lancent massivement dans l’autoconsommation ?

En plus des raisons évidentes liées à l’augmentation constante du prix de l’électricité, les Français ne souhaitent plus subir sans réagir, ils veulent passer à l’action.

evolution parc francais autoconsommation electricite 1

Figure 2 : Évolution du parc Français en autoconsommation d’électricité selon RTE

Pourquoi maintenant, qu’est ce qui a changé ?

Il y a 50 ans, le moyen le plus économe de produire de l’électricité, était de construire des grosses centrales à charbon, à gaz ou nucléaire. A l’époque, il était difficile de concurrencer EDF en construisant une centrale nucléaire dans son jardin. Mais depuis 2018, produire de l’électricité chez soi (env 9 c€/kWh), coûte deux fois moins cher que de l’acheter au réseau (env 18 c€/kWh). Les consommateurs peuvent donc passer à l’action et produire leur énergie. Produire son électricité en circuit court, c’est ce que Comwatt appelle, l’énergie potagère.

Pourquoi c’est devenu si facile ?

L’autoconsommation, c’est maintenant pour toutes les bourses.

Pour passer à l’action, pas besoin d’être riche comme Crésus, pas besoin d’avancer l’argent, les économies que vous allez faire (env 50% de la facture) payent le petit crédit (7 à 10 ans) que vous pouvez faire pour investir dans votre générateur solaire.

D’accord, mais pourquoi tout le monde ne le fait pas ?

En 6 ans d’expérience et plus de 20 000 maisons équipées, Comwatt sait que 90% des projets en autoconsommation sont retardés car les consommateurs ont beaucoup de difficultés à trouver le bon artisan en qui ils peuvent avoir confiance. Comwatt a donc fait une sélection des meilleurs artisans de France, a signé des conventions avec eux afin de garantir un excellent rapport qualité/prix. Ainsi, Comwatt propose à tous les consommateurs qui utilisent le simulateur Comwatt, d’être mis en relation avec ces artisans finement sélectionnés. Tous les derniers freins sont donc enlevés.

Alors, pourquoi pas vous ?

Pas facile de s’y retrouver. Beaucoup de questions, et peu de réponses. Par où commencer ? Quel est le principe exactement ? A qui s’adresser ? Quels sont les risques ? Ce n’est pourtant pas si compliqué quand c’est bien expliqué. Alors, suivez le guide ! Vous allez tout comprendre en quelques minutes…

Un guide complet dédié à l’autoconsommation photovoltaïque qui répondra à toutes vos questions et préoccupations

Avec ce Guide Solaire, vous allez comprendre ce qu’est l’autoconsommation solaire, approfondir vos connaissances sur comment mettre en oeuvre sereinement un projet d’autoconsommation et, détail très important pour vous, connaître les aides auxquelles vous pourriez prétendre.

Ne vous inquiétez pas. Vous n’avez pas besoin d’être un expert pour être à la page ! Laissez-vous guider, et découvrez comment vous pouvez devenir un “Pro” des économies d’énergie pour réduire de façon certaine vos factures d’électricité !

Partie 1. Qu’est-ce que l’autoconsommation photovoltaïque ? Quels en sont les avantages ?

Comment fonctionne l’énergie solaire ?

Grâce à des panneaux solaires composés de cellules photovoltaïques et installés sur votre toit ou sur une pergola, vous générez de l’électricité. Cette électricité peut être consommée sur place ou totalement vendue au réseau.

Schéma explicatif de fonctionnement d’un panneau solaire

Figure 3 : Schéma explicatif de fonctionnement d’un panneau solaire

Si vous la consommez sur place, elle vous servira à alimenter votre maison : lumière, chauffage, appareils électriques, cumulus, mais aussi box internet, ordinateurs…

schema branchement installation autoconsommation

Figure 4 : Schéma explicatif de branchement d’une installation en autoconsommation

Pour autoconsommer son électricité, il faut donc installer :

  • Des panneaux solaires photovoltaïques sur une surface sans ombre, car le panneau solaire déteste l’ombre. Les panneaux ne sont plus installés à la place des tuiles comme avant 2015, mais en sur-imposition au dessus des tuiles. Ce qui élimine les problèmes de fuite, de surchauffe et simplifie grandement la pose. Comwatt préconise d’équiper en priorité les toitures orientées au sud ou plates. Équiper les toitures Est ou Ouest fonctionne aussi très bien. (cela ne réduit la production que de 10% par rapport au plein sud, ce qu’il faut éviter absolument, c’est les toitures orientées plein nord).
  • Les panneaux sont raccordés à un ou plusieurs onduleurs qui convertissent le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif utilisable chez soi.
  • Les onduleurs sont raccordés à un coffret de protection électrique et des disjoncteurs, permettant d’isoler votre installation solaire en cas de problème.
  • À la suite des protections électriques, le système est raccordé à votre armoire électrique qui regroupe tous les disjoncteurs de votre maison.
  • Une box énergie Comwatt permettant l’optimisation de sa consommation en fonction de sa production solaire.
  • L’armoire électrique est bien sûr raccordée au réseau national d’électricité via un compteur. Ce compteur est désormais un compteur intelligent Linky.

Cette électricité produite chez vous peut aussi être revendue totalement ou partiellement à un fournisseur d’électricité (EDF Obligation d’Achat le plus souvent).

La naissance de l’Autoconsommation

evolution comparee prix vente achat electricite 2

Figure 5 : Evolution comparée du prix de vente et d’achat de l’électricité

En 2008, presque personne ne consommait directement l’électricité produite sur son toit. Légalement c’était possible depuis les années 2000 mais en pratique personne ne le faisait car avant les panneaux étaient si chers, que presque tout le monde vendait 100% de son électricité au réseau à des prix très élevés (jusqu’à 60 c€/kWh en 2010). Ce prix élevé était payé par une taxe sur toutes les factures d’électricité des consommateurs.

Depuis 2010 le prix d’achat par le réseau de l’électricité solaire a fortement baissé et a atteint 18 c€/kWh en 2019 (voir le graphique de la figure 4). De plus pour profiter de ce tarif, il faut s’engager sur 20 ans revendre l’intégralité, ce qui n’est plus rentable du tout.

Entre 2008 et 2018, le prix des panneaux solaires a été divisé par 10, il devient bien plus rentable de consommer l’électricité sur place que de l’acheter au réseau. C’est la naissance de l’autoconsommation, en France mais aussi partout dans le monde.

 

evolution prix production electricite solaire 3

Figure 6 : Evolution du prix de production de l’électricité avec du solaire & de la puissance solaire installée. Source : University of Oxford

En 2015, 95% des projets étaient en revente totale de leur production et l’autoconsommation ne représentait que 5% du marché.

En 2019, 99% des projets solaires sont en autoconsommation, c’est un basculement complet, pour le plus grand bonheur du pouvoir d’achat des citoyens.

L’autoconsommation c’est quoi ?

L’autoconsommation c’est produire de l’électricité et la consommer directement sur le lieu de production.

Remarques : Si le site n’est pas relié au réseau électrique (moins de 1% des cas), il faut donc des batteries pour équilibrer l’offre et la demande. Le principe de la batterie repose sur le fait qu’elle se charge dans la journée et alimente le logement en électricité notamment la nuit. Seul problème : ajouter une batterie à son projet d’autoconsommation n’est aujourd’hui pas rentable écologiquement ni économiquement (découvrez pourquoi dans ce lien).

Pour faire simple, les batteries sont en effet beaucoup trop chères en France, à l’inverse de l’Allemagne qui propose de fortes subventions pour l’achat de ce type de matériel. En effet, ajouter des batteries coûte environ 20 c€/kWh, ce qui fait qu’en pratique, seul ceux qui n’ont pas le choix, mettent des batteries, l’immense majorité (plus de 99%) des projets en autoconsommation sont des sites connectés au réseau. Sauf mention contraire, ci dessous nous évoquerons le cas de sites connectés au réseau. 

Si vous consommez davantage d’électricité que votre capacité de production, vous achetez au réseau. A l’inverse, si la production est plus importante que la consommation, le surplus est donné ou vendu au réseau. Dans tous les cas, il n’y a aucune perte de confort pour le consommateur…ça c’est cool, non ?

C’est ce que Comwatt appelle l’énergie potagère. En moyenne, les clients de Comwatt arrivent à produire annuellement 50% de ce qu’ils consomment, ils réduisent presque d’autant leur facture d’électricité.

Prenons un exemple simple, si mes panneaux délivrent une puissance de 2 000 W et si la totalité de mes équipements électriques consomment 3 000 W alors le réseau va fournir automatiquement les 1 000 W qui manquent. A l’inverse, si mes panneaux délivrent une puissance de 2 000 W et si la totalité de mes équipements électriques ne consomment que 500 W alors votre maison va injecter 1 500 W dans le réseau.

L’autoconsommation est-ce plus rentable que de vendre l’électricité produite ?

Le réseau commercialise une électricité à un prix de 18 c€/kWh en 2019 (puis +6% par an), vous produisez une électricité qui va revenir autour de 9 c€/kWh (en comptant tout, le matériel, la pose, l’entretien), il devient alors très rentable de réduire ses achats d’électricité pour favoriser sa propre consommation. Si vous produisez plus que vos besoins, vous allez pouvoir vendre à 10 c€/kWh, ce qui est mieux que rien mais bien moins rentable que de consommer votre propre énergie.

 Attention ! Comme vous l’aurez compris, autoconsommation ne signifie pas autonomie totale par rapport au réseau, comme veulent vous le faire croire certains démarcheurs dont vous devez vous méfier, mais alimenter une partie des consommations journalières avec une énergie renouvelable à un coût inférieur au fournisseur d’énergie. Il ne s’agit donc pas de produire beaucoup plus que vos besoins ou de vous couper du réseau public.

L’autoconsommation avec ou sans revente, qu’en pensent les français ?

D’après deux sondages réalisés en 2016 et 2018 auprès de la population française, près de 9 Français sur 10 préféreraient consommer en priorité l’énergie produite avec une installation photovoltaïque domestique et 72 % de ceux-ci préféreraient vendre le surplus au réseau alors que 16 % souhaiteraient tout consommer sans revendre.

Il existe donc deux alternatives : revendre ce que vous produisez et que vous n’avez pas consommé, ou consommer intégralement votre production. Comment faire votre choix ? Lisez les lignes qui suivent, et vous en saurez davantage sur les deux alternatives qui s’offrent à vous.

* L’autoconsommation intégrale sans revente de surplus

Dans ce cas de figure, vous devez consommer intégralement votre production d’énergie, sans avoir la possibilité de la revendre au réseau public en cas de surproduction. Vous pouvez alors dans ce cadre, installer vous-même votre kit solaire en autoconsommation et n’importe où chez vous (au sol, sur toiture, en brise vue…). Toutefois, comme nous l’indiquons plus loin dans ce guide, poser soi-même ce type d’installation implique de nombreux inconvénients qu’il est impératif de connaître.

* L’autoconsommation partielle avec vente de surplus

Vous pouvez également vendre l’électricité que vous ne consommez pas au réseau. Pour vendre le surplus, l’installation du compteur Linky, qui gère et comptabilise les injections au réseau public de votre électricité produite, est ainsi obligatoire. A noter que le coût d’installation des compteurs Linky est en général pris en charge dans le devis de l’installateur pour votre installation photovoltaïque.

Pour autoconsommer et revendre votre surplus, vous devrez faire installer votre kit solaire autoconsommation par un installateur agréé certifié QualiPV module Elec, certifié 5911 – ENR Photovoltaïque ou SP1 et SP2. Pour simplifier la vie des utilisateurs tout en améliorant le niveau de confiance de toute la chaîne, Comwatt a sélectionné des installateurs dans toute la France et a signé des conventions avec eux. Ainsi tous les artisans présentés par Comwatt répondent à ces impératifs de qualification et de confiance.

Vous ne pourrez donc pas poser votre kit solaire autoconsommation vous-même en cas de revente de votre surplus. La pose par un professionnel garantit à ENEDIS que l’électricité rachetée provient d’une installation qui respecte les normes qu’il impose.

  • Faire installer votre kit solaire photovoltaïque sur toiture
  • Souscrire un contrat d’achat de votre surplus avec EDF OA pour une durée de 20 ans

Partie 2. Bien préparer son projet d’autoconsommation avec panneaux solaires

Les questions essentielles à se poser avant toute démarche

* Ai-je le droit d’installer des panneaux solaires à mon domicile ?

C’est la question que se pose tout particulier qui envisage un tel projet. Les panneaux solaires entraînent obligatoirement une modification de l’aspect extérieur ou même la construction d’un petit abri, suivant la configuration de votre logement. Une déclaration préalable est donc suffisante, sauf si vous avez opté pour la mise en place de panneaux au sol.

Bon à savoir : Si votre projet solaire de moins de 3 kwc est au sol et que l’installation ne dépasse pas 1,8m de haut, pas besoin de faire une déclaration de travaux. Dans tous les autres cas, vous devez faire une déclaration de travaux. C’est pas compliqué, la mairie vous répond au bout d’un mois au maximum.

Vous pouvez obtenir le formulaire destiné à cette déclaration auprès des services techniques de la mairie de votre domicile ou sur le site internet du service public : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F17578.xhtml. Votre installateur se charge généralement de réaliser ces démarches pour vous. Donc pas de démarches laborieuses en général, sauf si votre domicile est à moins de 500 mètres d’un monument historique.

Avant 2017, toutes les installations visibles sur le bâti dans le fameux périmètre de 500 mètres autour d’un monument historique nécessitaient obligatoirement l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France. Les demandeurs devaient donc obligatoirement se rendre en mairie pour saisir l’Architecte. Une récente modification des textes de loi sur le patrimoine a allégé cette obligation. Désormais, la consultation de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est toujours obligatoire mais son avis reste désormais consultatif, « avis simple ». En d’autres termes : c’est donc la mairie de chaque commune qui se réserve le droit d’accepter ou non le projet photovoltaïque.

Nous vous recommandons de prendre contact avec le service d’urbanisme de votre commune, qui pourra vous renseigner sur la faisabilité de votre projet d’autoconsommation solaire.

* Et mon assurance ? Va-t-elle couvrir l’installation ?

C’est une obligation que de prévenir votre assurance des modifications que vous entreprenez. Celle-ci va vous proposer alors une extension de la garantie incluse dans votre contrat pour la mise en place de l’installation photovoltaïque.

Selon l’assurance que vous avez souscrite, ce cas de figure peut déjà être prévu dans le contrat. Il faudra donc contacter votre assurance pour en avoir confirmation et procéder aux éventuelles démarches. Toutefois, rassurez-vous. Une installation photovoltaïque n’a en général que très peu d’impacts sur le montant de la police d’assurance. Mais pour être serein, vérifiez ce point avant de vous lancer.

* Pourquoi le dimensionnement est si important ?

Avant, à l’époque de la vente de la totalité de la production, il suffisait de mettre un maximum de panneaux solaires sur son toît pour avoir la meilleure rentabilité.

 

Avant, à l’époque de la revente totale, il fallait mettre un maximum de panneaux pour être le plus rentable

Figure 7 : Avant à l’époque de la revente totale, il fallait mettre un maximum de paneaux pour être le plus rentable.

Avec l’arrivée de l’autoconsommation, le dimensionnement est différent. Il ne s’agit plus de “tartiner” la plus grande surface possible la toiture, il faut choisir la puissance optimale. Pour calculer cette puissance optimale, il faut toujours prendre en compte la taille de votre toiture, mais il faut également prendre en compte les consommations d’énergie des appareils. Comme ce calcul devient plus compliqué, Comwatt a mis au point un simulateur qui vous permet en quelques clics de faire le calcul à votre place.

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Figure 8 : Recherche de la puissance en autoconsommation la plus adaptée 

* Faut-il une batterie pour un projet en autoconsommation ?

Produire c’est bien, mais stocker pour plus tard, ce serait l’idéal. Se pose alors la question d’ajouter à votre installation une batterie solaire qui pourrait servir de système de stockage pour les périodes de non production comme la nuit ou les jours de très mauvais temps.

Mais est-ce rentable ? Faut-il nécessairement du stockage dans l’autoconsommation ? Cette question est récurrente et la réponse est non. Découvrez dans le détail pourquoi en visionnant la vidéo de notre dernier article sur ce sujet “Comment bien choisir son panneau photovoltaïque pour l’autoconsommation solaire ?“.

Combien coûte en moyenne une batterie solaire ? À titre d’exemple, pour une batterie Lithium-Ion de la marque LG, comptez :

  • moins de 3 000 € pour 3,3 kWh
  • de 4 500 € pour 6,5 kWh
  • et de 6 000 € pour 10 kWh

Tous ces prix moyens relevés en 2018 sont entendus hors frais de pose par un professionnel agréé, auquel il faut rajouter entre 400€ HT en moyenne. De plus, la durée de vie des batteries dépend de son nombre de cycles “charge / décharge” qu’elle peut effectuer dans sa vie.  Suivant la technologie choisie, la durée de vie effective d’une batterie peut aller de 7 à 10 ans.

Sur la durée de vie globale de l’installation qui peut aisément dépasser 30 ans en conservant un rendement de plus de 80%, vous pouvez constater le poids financier très important de ce type d’équipement, qui grève d’autant le retour sur investissement et donc la rentabilité globale du projet. Comwatt le déconseille donc aujourd’hui.

Comme nous l’avons vu dans la première partie, le solaire va vous permettre de produire de l’électricité photovoltaïque à un prix bien plus intéressant que de l’acheter au réseau. Mais lorsqu’on analyse le profil de consommation d’un particulier, nous observons, qu’il consomme surtout le matin et le soir (graphe de gauche du schéma ci dessous), alors que les panneaux solaires produisent en pleine journée (zone claire sur le graphe). On a un problème de synchronisation entre l’offre et la demande et les batteries sont une solution trop coûteuse pour vous aider à synchroniser l’offre et la demande.

Ainsi sans technologie permettant de déplacer les consommations, les particuliers vont réduire leur facture de seulement 20% et va se poser la question de la rentabilité d’un tel investissement solaire. En effet, si la réduction de la facture est de seulement 20%, le retour sur investissement sera de plus de 20 ans. Ce n’est vraiment pas intéressant financièrement.

C’est pour cette raison que la technologie Comwatt a été inventée. Cette technologie permet de faire 2 choses :

  1. Réduire votre consommation de 20% en supprimant les gaspillages (visualisation des consommations, coupure des veilles inutiles, alertes de surconsommation, etc..)
  2. Déplacer les consommations pour synchroniser l’offre et la demande et diviser ainsi la facture par 2.

Cette technologie de déplacement des consommations permet de faire fonctionner vos équipements au moment où l’électricité est produite. Reliée à un ensemble d’objets connectés, la solution Comwatt, va observer les consommations et va allumer et éteindre vos appareils électriques afin qu’ils fonctionnent au moment exact où l’énergie est produite. Tout est automatique et cela n’aura aucun impact sur le confort, car la technologie Comwatt apprend de vos habitudes et va déplacer les consommations au moment où cela ne vous dérange pas.

Ainsi en réduisant vos consommations et en déplaçant les consommations (voir le graphique de droite) la réduction de la facture peut atteindre 70%. Ce qui fait que le projet devient très rentable et que le retour sur investissement est assuré entre 7 et 10 ans.

Baisse de la facture sans ou avec la box Comwatt

 

Baisse de la facture sans ou avec la box Comwatt

Figure 9 : Baisse de la facture sans ou avec la box Comwatt

Suivant les caractéristiques de votre logement et de vos habitudes de consommation, 2 modèles de box autoconsommation sont possibles chez Comwatt :

  • Comwatt Power est la solution la plus complète. Elle vous permet de réduire jusqu’à 70 % votre facture d’électricité grâce au déplacement de la consommation de vos appareils énergivores durant les phases de production photovoltaïque.
  • Comwatt Easy fonctionne partout, aussi bien dans une maison que dans un immeuble, sans être associée à une production locale d’énergie renouvelable (ou à une installation solaire inférieure à 1,5kWc). Elle offre la gestion intelligente active de vos consommations vous permet de réduire les gaspillages et de réaliser jusqu’à 20 % de réduction de votre consommation d’électricité.

Pour connaître en détail nos produits, découvrez le comparatif de nos 2 box d’autoconsommation solaire.

Mais quel sont les appareils pilotés par la box énergie ?

Pour bien fonctionner, la box énergie doit être couplée à des outils de mesure et de pilotage qui seront déployés chez vous sur les 20% de vos appareils qui consomment 80% de toute l’énergie dont vous avez besoin. 

 

Baisse de la facture sans ou avec la box Comwatt

Figure 10 : Principaux équipements pilotables par un gestionnaire d’énergie

Mais quels sont les accessoires utilisés avec la box énergie ?

  • Les pinces ampèremétriques, qui mesurent la consommation électrique et la production solaire au niveau de l’armoire électrique. Elles sont garanties 2 ans.
  • Des prises intelligentes, garanties 2 ans, qui collectent les données concernant la consommation de vos appareils et permettent à Comwatt de piloter le on/off de ceux-ci.
  • Un module encastrable, qui gère la mesure et le pilotage de vos appareils tels que : le chauffage électrique ou la climatisation, le ballon d’eau chaude et même la piscine si vous en possédez une. Un plus : il n’y a pas besoin de prise électrique pour l’installer. Ce module est garanti 2 ans.
  • Des options permettant la gestion et de pilotage du chauffage individuel ou centralisé, garanties 2 ans : vanne thermostatique ou thermostat connecté.

Quel est l’effort financier pour passer à l’autoconsommation ?

Avec un bon dimensionnement, passer à l’autoconsommation peut très bien couter moins de 1€ par jour. Comment est-ce possible ?
C’est grâce à cette précision de dimensionnement et à un réseau de 350 installateurs certifiés Comwatt (avec des prix maitrisés) que le kit autoconsommation solaire de Comwatt s’autofinance. Le montant que vous économisez sur votre facture d’énergie vous sert à payer en quasi-totalité les mensualités de remboursement du prêt que vous avez souscrit pour votre générateur.

Vous passez ainsi à l’autoconsommation sans payer plus que vos factures actuelles d’électricité.

 

Il est possible de passer à l’autoconsommation sans dépenser plus que de ne rien faire

Figure 11 : Il est possible de passer à l’autoconsommation sans dépenser plus que de ne rien faire

Prenons un exemple, si vous payez 200€ par mois actuellement, passer à l’autoconsommation va réduire par 2 votre facture et vous ne paierez plus que 100€ par mois votre électricité. Ce qui vous libère 100€ par mois pour rembourser un prêt qui correspond au financement du projet solaire. Ainsi quand votre prêt est remboursé, sous 7 à 11 ans, vous allez vraiment diviser par 2 votre budget énergie, c’est plutôt une belle perspective non ? (sachant que les modules solaires sont garantis 25 ans avec une espérance de vie de 40 ans).

* Quel est le prix d’une installation photovoltaïque en 2020 ?

C’est une interrogation légitime, d’autant plus que de nombreuses informations contradictoires circulent à ce sujet. Le prix de ces installations varie selon les années. Mais il va, bien entendu, également et surtout dépendre de divers facteurs comme :

  • un dimensionnement parfaitement équilibré entre la puissance à installer et vos besoins en énergie (suivant vos habitudes de consommation, le nombre d’occupants du logement, les caractéristiques de votre logement…) ;
  • la nature de la couverture de votre toit ;
  • la qualité de la charpente et de la toiture ;
  • la hauteur de votre habitation et la difficulté de l’accès au toit ;
  • la distance entre le compteur électrique et votre habitation ;
  • la difficulté d’accès au tableau électrique ;
  • les équipements choisis et à installer.

Ce premier point est le plus important car il détermine toute la rentabilité de votre opération. C’est pour cela que nous proposons un simulateur en ligne disponible en cliquant ici, et qui repose sur une technologie unique et reconnue, basée sur des données publiques et des algorithmes propriétaires. Il calcule avec une très grande précision le dimensionnement nécessaire à votre installation pour ne produire ni trop peu, ni pas assez ; et ainsi maintenir votre niveau de confort sans ajouter de coût supplémentaire inutile.

*En conclusion, indiquer un prix, voire même une fourchette de prix, serait mensonger et ne reposerait pas sur grand-chose, tellement les situations sont variées. En tant que fabricant, nous connaissons des installations qui furent facturées 9 000€ TTC et d’autres de même puissance 14 000€ TTC. Et cette différence était techniquement justifiée et les chantiers exécutés par nos partenaires installateurs dans les règles de l’art.

* Autoconsommation et AutoProduction ; quelle différence ?

Souvent ces termes sont mal employés, et beaucoup de personnes font la confusion.  Vous vous demandez quelle est la différence ? Prenons 2 exemples :

  • Si vous avez 36% d’autoproduction, cela signifie concrètement que vous avez couvert 36% de vos besoins en énergie grâce à votre installation solaire ; le reste (64%) ayant été acheté au réseau. Plus ce taux d’autoproduction est haut, plus vous êtes indépendant de votre opérateur électrique.
  • Si vous avez 73% d’autoconsommation, cela signifie que vous avez consommé 73% de l’énergie produite par votre installation photovoltaïque ; le reste (27%) ayant été perdu ou revendu. Plus ce taux est haut, plus vous êtes efficace pour rentabiliser votre installation solaire.

Pour augmenter votre taux d’autoproduction, vous pouvez ajouter des panneaux solaires. Mais si vous en mettez trop, vous allez mécaniquement baisser votre taux d’autoconsommation.

Prenons deux exemples simple :

Exemple 1 : Si vous installez un seul panneau solaire de 300 W, vous allez consommer facilement 99% de sa production (ce qui vous fera un excellent taux d’autoconsommation de 99%). Mais avec un seul panneau vous n’allez couvrir que 5% de votre consommation électrique (ce qui vous fera un taux d’autoproduction de 5%, somme toute un taux très bas). Dans ce premier exemple, pas besoin d’avoir une box Comwatt power pour équilibrer l’offre et la demande.

Exemple 2 : Si vous installez 10 panneaux et soit une puissance de 3 000 Wc. Votre taux d’autoproduction peut grimper jusqu’à 50% mais il va devenir très difficile de tout consommer sur place et votre taux d’autoconsommation va chuter à 20% si vous n’avez pas de box Comwatt Power. Le moment où votre électricité va être produite (avec un pic en pleine journée) ne correspond pas au moment où vos appareils consomment (le matin et le soir, la courbe rouge). Dans ce cas de figure, la rentabilité du projet est très faible.

C’est pourquoi, il est chaudement recommandé d’ajouter une box Comwatt pour synchroniser le moment où vos appareils consomment et le moment ou vos panneaux solaires produisent. Dans ce cas la baisse de la facture peut atteindre 70%, ce qui permet au projet d’être très rentable.

Partie 3. Bien choisir son matériel et son installateur partenaire ; en somme comment être bien accompagné dans son projet d’autoconsommation ?

Les panneaux photovoltaïques ? Quelle technologie choisir, pour quel rendement et sur quelle durée de vie ?

* Le choix du type de module solaire

Les artisans conventionnés qui travaillent avec Comwatt se fournissent tous chez des distributeurs eux aussi conventionnés avec Comwatt. Ces distributeurs ont sélectionnés une gamme de panneaux solaires selon des critères de performance, de robustesse et de prix. Comwatt vous invite donc à utiliser ces panneaux en toute confiance.  Détournez vous des offres de panneaux sur internet de type “Le bon coin”, vous risquez de payer moins cher que via votre artisan, mais de le regretter dans la durée.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter cet article complet qui va vous aider à bien choisir votre panneau solaire.

* La puissance

La puissance de l’installation va dépendre de votre consommation moyenne en électricité. Comme déjà indiqué, elle détermine la rentabilité de votre installation. Nous vous conseillons fortement de procéder à une simulation personnalisée, qui vous indiquera en retour la puissance photovoltaïque optimale pour votre projet d’autoconsommation solaire.

* Est-il possible d’installer soit même son projet en autoconsommation ?

Il existe en effet des modèles et des kits qui peuvent être installés par vos soins. Mais avant de vous lancer dans un tel projet, vous devez être conscient des inconvénients majeurs que cela implique, qui se cumulent aux problèmes de savoir-faire, de compétences et de dangers majeurs de travail en hauteur et d’électrocution. Comwatt vous recommande fortement de faire appel à des professionnels qui sauront vous guider, vous conseiller, et vous sécuriser.

* Quelle est la durée de vie des panneaux photovoltaïques selon par les fabricants

Dans un panneau solaire, il n’y a aucune pièce en mouvement, pas d’usure mécanique, sauf si le panneau solaire est mal vissé aux supports. De plus, la zone sensible du panneau, la cellule, est enfermée dans un sandwich de verre trempé et feuilleté. Le panneau solaire résiste à un grêlon de 1,25cm de diamètre lancé à 140km/h. (Les normes qui garantissent cette résistance à la grêle sont les normes n°CEI 61215, n°CEI 61646 et n°CEI 61730).

Le soleil est un puissant “acide” qui ronge tout. Notre peau prend des coups de soleil, les plastiques deviennent blanc et cassant, tout ce qui est organique finit tôt ou tard par être brûlé par le soleil. La cellule solaire qui est au cœur du panneau, est un cristal, de la roche qui lui est parfaitement résistant aux effets du soleil. C’est plutôt une bonne nouvelle quand on passe ses journées sur une toiture en plein soleil.

Ce qui fait que le panneau solaire est un objet industriel parmi les plus fiables jamais construit (il arrive quand même après les ponts romains en terme de durée de vie).

La durée de vie moyenne d’un panneau solaire est aujourd’hui supérieure à 40 ans tout en conservant un haut niveau de rendement. Pour preuve, les fabricants garantissent aujourd’hui 80 % de la puissance initiale après 25 ans. Vos panneaux restent donc performants bien au-delà de la durée nécessaire à votre retour sur investissement !

 En savoir plus : Comment bien choisir son panneau photovoltaïque pour l’autoconsommation solaire ?

* Quelle est la durée de vie des panneaux solaires dans la réalité ?

Les Suisses sont les premiers à avoir installé des panneaux solaire à grande échelle en Europe. Des études de la centrale solaire en Suisse montrent que la durée de vie des panneaux photovoltaïques est « au moins deux fois plus longue que les estimations de l’époque ». Un cas qui n’est pas isolé.

Seulement 1 % des 10 000 modules de la centrale du Mont-Soleil ont dû être remplacés depuis sa création en 1992. « La plupart du temps, à cause de bris de glace dus à des chutes de neige extrêmes « , explique le propriétaire. La durée de vie des panneaux solaires peut alors atteindre 40 ans. Et la puissance de l’installation ne diminue que de 0,2% à 0,3% par an.

Cela est loin d’être un cas isolé, toujours en Suisse, la toute première installation connectée au réseau en Europe confirme ces éléments. Construite en 1982, elle offre toujours une efficacité de plus de 70% après 40 ans d’exploitations. Enfin à Lausanne, l’installation située sous le pont Chauderon a vu sa puissance maximale diminuer de moins de 10% en 26 ans. Lors de sa construction en 1991, on estimait qu’après 20 ans, la puissance aurait chuté de 20 %.

C’est bien rare de trouver une fiabilité plus forte dans la réalité que sur les belles brochures.

Plutôt onduleur centralisé ou micro-onduleurs ? Comment choisir ?

* A quoi sert un onduleur ?

Il s’agit tout simplement d’un élément crucial de votre installation. Ce boîtier transforme le courant continu produit par vos panneaux solaires en courant alternatif, identique à celui du réseau public et directement utilisable par vos appareils. Autrement dit, sans l’onduleur, vous ne pourriez pas utiliser l’électricité produite par vos modules photovoltaïques au risque d’endommager vos équipements.  A noter que ce boîtier permet aussi de couper le courant de votre installation lors des opérations de maintenance.

* Pourquoi choisir un kit solaire équipé d’un onduleur solaire centralisé ?

Dans ce cas de figure, l’onduleur centralisé est branché en série avec tous les panneaux solaires. Il n’y a qu’un seul onduleur pour tous les panneaux ; et dimensionné suivant la production solaire attendue.

 

branchement onduleur central micro onduleurs

 

Figure 12 : branchements avec l’onduleur central ou avec des micro-onduleurs

L’avantage : C’est le prix. Ce système d’installation avec onduleur unique limite forcement le coût global d’investissement en comparaison d’un système équipé d’un micro-onduleur pour deux panneaux.

L’inconvénient : C’est la production. L’onduleur photovoltaïque centralisé ne produit pas moins. Mais en cas de défaillance ou d’ombre sur l’un des panneaux, c’est toute la chaîne de panneaux de l’installation qui en pâtit. En effet, le branchement en série répercute la défaillance technique d’un panneau sur les autres panneaux de la même chaîne. Donc si le premier panneau ne produit quasiment plus, c’est toute l’installation qui ne produit plus. La production de l’installation peut alors tomber à 10% de rendement voire moins en cas de dysfonctionnement.

* Pourquoi choisir un kit solaire équipé de micro-onduleurs ?

Dans ce cas de figure, un micro-onduleurs est relié à un ou deux panneaux selon le type de micro-onduleur proposé. Les panneaux ne sont plus branchés en série, il sont tous indépendants.

 

Avantages

  • Ils garantissent une production photovoltaïque optimisée. En effet, en cas de défaillance ou d’ombrage de l’un des panneaux, le reste des panneaux n’est pas touché par la mauvaise performance de ce dernier. Les autres panneaux produisent toujours de manière optimale ; ce qui assure in fine la production optimale de l’ensemble du système.
  • Plus évolutif et plus modulaire, les micro-onduleurs facilitent aussi l’évolutivité de votre installation. Si la production solaire est insuffisante et que vous avez encore de la place disponible sur votre toiture, vous pouvez ajouter 1, 2, 5, 10 panneaux supplémentaires, sans être obligé de démonter votre installation existante.
  • Moins de risques pour les pompiers. En effet lorsque le courant est coupé chez vous, cela coupe les onduleurs mais la tension entre les panneaux et les onduleurs est toujours un risque pour les pompiers. Avec des micro-onduleurs, chaque panneau ayant son onduleur, le risque est nul pour un pompier car il y a peu de tension à la sortie d’un seul panneau.

Inconvénients 

  • Le prix de tous les micro-onduleurs cumulés nécessaires à l’installation est supérieur à celui d’un onduleur central unique.
  • En cas de panne, il est aussi plus difficile d’intervenir en toiture, sous les panneaux solaires, pour démonter les micro-onduleurs.
  • Les micro-onduleurs sont difficilement réparables.

La durée de vie ?

La durée de vie d’un onduleur photovoltaïque centralisé est en général de 10 ans, et vendu avec une garantie constructeur de 5 ans (comprenant le plus souvent la pièce, la main d’oeuvre et le déplacement du professionnel). Donc, après 10 ans, vous devrez probablement le remplacer.

Pour les micro-onduleurs, la garantie constructeur est longue, de l’ordre de 20 ans pour certains fabricants. La durée de vie réelle est difficile à affirmer car les micro-onduleurs les plus anciens ont à peine 10 ans.

* Mais combien coûte en général un onduleur solaire centralisé ?

Pour un onduleur centralisé, vous devez compter en général entre 1 000 et 2 000 € TTC selon sa puissance. Pour les micro-onduleurs, il faut compter 120 € TTC.

Où trouver un installateur photovoltaïque sérieux et de confiance ?

Lorsque l’on vous promet la lune… méfiance

Attention aux promesses frauduleuses ! Nous voyons de tout sur Internet et beaucoup sont des informations erronées voire mensongères : des panneaux solaires gratuits autofinancés ou financés par l’État, devenez totalement autonome et coupez-vous d’EDF, le surplus d’énergie non consommée est offert gratuitement à EDF, les aides vont vous payer 1/3 de votre installation solaire… Voilà les erreurs et les promesses que l’on peut vous faire à travers ces démarchages en ligne ou physiques. Alors méfiez-vous. Ne vous laissez pas attirer par les sirènes de certaines promesses frauduleuses qui font apparaître “la mariée” bien trop belle.

Mais alors, à qui s’adresser ? A qui faire confiance dans ce maquis d’offres pour m’accompagner et installer mon projet solaire ?

Nous vous conseillons de vous adresser à des fabricants de matériel solaires tels que Comwatt, qui ont déjà sélectionné en amont des professionnels qualifiés, qui les forment et qui les suivent sur la durée.

Rencontrez sans engagement un professionnel sélectionné, qualifié et recommandé par un tiers de confiance

La confiance est cruciale pour ce type de projet. Nous vous recommandons vivement de faire appel à des acteurs reconnus sur le marché solaire pour leur expertise qui sauront vous mettre en relation avec des installateurs certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Comwatt remplit toutes ces conditions. Fabricant n°1 en France des box énergétiques, l’entreprise a été fondée par Gregory LAMOTTE, expert auprès de l’Assemblée Nationale sur les questions relatives à l’énergie solaire. Récompensée par 14 prix d’innovation et avec 2 brevets, Comwatt a constitué un réseau solide de 350 installateurs conventionnés et formés, hautement qualifiés, et ce partout en France. Vous pouvez alors définir votre projet en toute confiance et sérénité.

Faire (ou faire faire par votre installateur), les démarches administratives

  1. Déclaration de travaux à déposer en Mairie (il faut ensuite attendre au maximum 1 mois pour avoir la réponse. Sans réponse de la mairie sous 1 mois, la déclaration de travaux est acceptée par défaut) ;
  2. Vous devez demander un contrat de raccordement d’accès au réseau et d’exploitation (CRAE) auprès d’ENEDIS via le portail https://connect-racco.enedis.fr/prac-internet/login/. Ce contrat vous autorise à injecter sur le réseau votre production photovoltaïque ;
  3. Ensuite, pour devenir producteur d’électricité et donc revendre votre surplus de consommation à EDF OA, votre installation photovoltaïque doit être obligatoirement certifiée conforme par le Consuel. La visite du Consuel valide que les normes d’installation sont respectées ; ce que votre assurance peut vous opposer en cas de désordre ou de problème électrique. A noter que le Consuel est obligatoire uniquement pour les installations connectées directement au tableau électrique et mise en service après le 24 mars 2010 ;
  4. Vous devez obtenir le contrat d’achat avec EDF OA. Il vous permet de vous faire racheter l’énergie que vous produirez au tarif en vigueur et de bénéficier des primes à l’investissement. C’est ENEDIS qui transmet votre demande automatiquement à EDF OA qui vous contactera.

Installation et paramétrage des équipements

Une fois les délais administratifs passés, sous 15 jours en général, votre installateur de confiance pose vos panneaux photovoltaïques, l’onduleur, et la box de pilotage. Branchez et cela fonctionne immédiatement. Petit plus ! Afin de garantir la qualité de l’installation, Comwatt procédera à distance à :

  • La vérification de la quantité d’énergie produite par les panneaux ;
  • Un test quant à la qualité du signal entre les différents appareils Comwatt ;
  • Un test de pilotage de chacun des équipements connectés à la centrale de régulation.

C’est parti pour un suivi de vos économies en temps réel !

Vous êtes maintenant maître de la gestion de votre consommation électrique et vous constatez la baisse de votre facture. Mais vous n’êtes pas seul. Votre prestataire domotique sera toujours à vos côtés même après la livraison et l’installation du matériel. Par exemple, chez Comwatt, nous vérifions la quantité d’énergie produite par les panneaux, et en cas de surconsommation, vous recevrez des alertes. De plus, le service client Comwatt sera toujours à vos côtés et réactif pour vous épauler. Vous pouvez également consulter le centre d’assistance en ligne grâce à l’interface Comwatt, très simple d’utilisation.

Partie 5. Les aides pour financer son projet d’autoconsommation photovoltaïque

À quelles aides pourrais-je prétendre pour m’aider à financer mon installation d’autoconsommation solaire ? Cette question est très fréquente et légitime. Vous allez constater qu’elles sont nombreuses et diffèrent parfois selon votre situation personnelle.

Pourquoi l’Etat aide-t-il les particuliers à devenir producteur d’énergie ? Pourquoi les prix de l’électricité augmentent-ils ?

Ces 2 questions sont fondamentales pour bien comprendre ce qui se passe aujourd’hui et ce qui vous attend demain. Pour faire simple, l’État doit investir massivement dans le parc nucléaire français dans les années à venir pour remplacer ou réparer les vieilles centrales. En même temps, l’Etat souhaite faire aussi des économies.

L’idée est donc simple : tout ce que produiront les Français sera autant d’énergie que n’auront pas à produire les centrales nucléaires.

Parallèlement, les frais envisagés dans le nucléaire sont liés au démantèlement de centrales et aux travaux destinés à augmenter la durée de vie du parc nucléaire de 40 à 60 ans ainsi qu’à sa sécurisation. Le budget nécessaire est évalué à 100 Md€ (pour en savoir plus, lisez notre article “Comment les factures d’électricité vont-elles évoluer ces prochaines années?”). Autant dire, un montant abyssal pour un Etat et une entreprise (EDF) qui est déjà très endettée.

En conclusion : comme vous l’aurez compris, les frais d’exploitation et de transport de l’énergie vont augmenter de façon exponentielle en France et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Ni EDF ni l’État ne peuvent vendre à perte l’électricité.

Les aides sans conditions de revenu pour financer votre installation photovoltaïque

Dès les années 2000, l’État a mis en place d’importantes subventions afin d’inciter les Français à franchir le pas vers le photovoltaïque, malgré le coût important du matériel à l’époque. Cette pratique n’est pas rare. Il suffit de voir les incitations importantes qui existent aujourd’hui pour les véhicules électriques. Aujourd’hui, avec la très forte baisse du coût du solaire, le montant de ces subventions connaît des baisses régulières. Celles-ci restent néanmoins intéressantes même si elles sont vouées à baisser encore d’années en années.

* La Prime à l’autoconsommation

Elle est aussi appelée Prime à l’investissement ou Prime énergie. Elle est issue d’un arrêté tarifaire en vigueur depuis mai 2017 visant à encourager l’autoconsommation. L’État accorde une offre financière à cet effet. Il suffit de répondre à trois conditions pour obtenir la prime. Les panneaux solaires doivent :

– Être installés de manière parallèle à votre toiture ;

– ou sur une toiture plate ;

– ou encore, remplir une fonction d’allège, de bardage, de brise-soleil, de garde-corps, d’ombrière, de pergolas ou de mur-rideau ;

Quel est le montant de cette prime ? Elle dépend de la puissance de l’installation, suivant votre installation :

  • 430 €/kWc pour une installation inférieure ou égale à 3 kilowatts-crête (kWc),
  • 320 €/kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 3 et 9 kWc,
  • 180 €/kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 9 et 36 kWc,
  • 90 €/kWc pour une installation d’une puissance comprise entre 36 et 100 kWc

Cette prime est dégressive tous les trimestres en fonction des volumes de demandes de raccordement et elle est versée sur 5 années à l’auto-producteur.

Bon à savoir : l’électricité qui ne sera pas consommée instantanément sera vendue à EDF Obligation d’Achat à hauteur de 10cts €/kWh pour les installations inférieures ou égales à 9kWc et 6cts €/kWh pour les installations jusqu’à 100kWc.

* La TVA « panneaux solaires »

La TVA varie en fonction de la taille et de la nature de l’installation, de 10 % jusqu’à 3KWc à 20 % au-delà. La seule condition bénéficier de ce dispositif est qu’il s’agisse uniquement d’un logement d’habitation et non d’un pas local professionnel.

* Les aides locales

On les nomme ainsi, car elles proviennent des collectivités locales (villes, Départements, Régions) qui désirent atteindre certains objectifs fixés par le Gouvernement. Il s’agit d’une aide à l’investissement des travaux. Comment savoir si vous y avez droit ? Adressez-vous à votre mairie, votre communauté de communes, votre Département, votre Région, ou encore à l’Espace Informations Énergie (EIE) de votre Région. Vous pourriez être très surpris.

Vous souhaitez en savoir plus ? Lisez notre article très détaillé sur les aides et financements pour moins consommer d’énergie

Les aides financières avec conditions de revenu dédiées au solaire

Toutes les aides précédentes ne sont pas soumises aux revenus. Toutefois, il en existe encore quelques-unes qui sont soumises aux revenus du demandeur.

* Le CITE

Depuis le 1° Janvier 2020, le gestionnaire d’autoconsommation Comwatt n’est plus éligible au Crédit d’impôt pour la transition énergétique comme c’était le cas auparavant. Le CITE est maintenu pour une partie des porteurs de projets (dès lors que leur revenu fiscal correspond à la tranche concernée) et complémentaire de la prime énergie mise en place par l’ANAH.

Vous souhaitez en savoir plus ? Lisez notre article détaillé sur le CITE 2020

* L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)

Elle intervient en cas de rénovation énergétique. Les aides de l’ANAH sont liées à un plafond de ressources, car elles sont destinées aux revenus modestes dont les projets peuvent être financés jusqu’à 90 %. L’ANAH publie des tableaux avec les plafonds de revenus vous permettant de savoir si vous êtes éligibles à ces aides. Il s’agit de lutter contre la précarité énergétique et de permettre à tous de se chauffer et de vivre dignement.

Vous souhaitez en savoir plus ? Lisez notre article très détaillé sur les aides et financements pour moins consommer d’énergie

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